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Insert coin
00:24
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2. |
Enter the Bayou
02:01
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On va pas tenter de ressembler à qui que ce soit d’autre
Le Bayou Bambou Club s’invite à la table et trinque à la votre
Traque les cadavres discographiques enterrés
Sous terre, ajoute sa marque directement venue des Enfers
Le bambou se propage en réseaux underground
S’isole pour fomenter comme des bandits
On noircit des buvards quand le jazz est acide
Cumulo nimbus dans la pièce, ainsi poser les bases
Joe Dash, Jaw, Bash, Cerbère, Neutra
Que le truc bute, c’est l’unique contrat qui comptera
La graine de folie bien arrosée
Avides des dégâts qu’on va causer
On cherche l’inspi dans la fosse commune
Le moindre couplet (est) posé comme une bombe atomique
une corde de piano comme arme du crime
Chasseur de tête même sans prime
Une piqûre, un shoot d’adrénaline
Un sampleur, un Shure, de l’hémoglobine
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3. |
Everything is ok
04:35
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Daddy went in town
A long long time ago
To buy some milk for Mom
Never came back home
Mommy was alone
Left alone with me
And all is all my fault
I know because I was not worthy
Refrain
Everything is ok
Parti sans piper mot, sans tourner le regard, j’ai tout largué (bis)
Les photos de la nuit de noce, le vélo du gosse
L’emprunt sur la caisse, le service à thé
Une chemise pliée en quatre, une tâche sur un canap’
Le laptop, sa boîte mail
La bouilloire, le phone-tel
Refrain
Pé-cho une paire de lunettes noires et un paquet de clopes
A la lueure des phares qui grillent les feux, les stops
La route est droite depuis des bornes et des bornes
Une camionnette devant fait des écarts et déborde
Je pourrais rouler des heures encore
Je sais pas combien se sont écoulées
La ville est loin derrière, le ciel est maculé d’étoiles
Sans même y penser, j’ai fait le plein du réservoir
Mis le contact et décarré, sans crier gare
Refrain
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4. |
Ce qui nous reste...
03:45
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Prose dosée procède comme d’hab’
Cause dommages, pose en one shot
Grosse collab’, chill et bonne vibe
Des fois ma ville, c’est Campton
Tu sais que j’aime ce genre de prod
Un bon sample et on gère la suite
Jour et nuit je bosse, jusqu’à épuisement
Quand je serai canné, il sera temps que je dorme
Continue de jouer tant que je score
Kicker, c’est tout ce qui nous reste
Pas de salamalec, non, pas de politesse
Ici, c’est le Bayou, dis-moi qui nous teste
J’évite les corps sans vie genre Days gone
Ni diplôme ni grandes écoles
Des fois les gens me questionnent
“Pourquoi, jamais tes ventes décollent ? ”
J’réponds “ça je m’en tape, j’attends juste que la brume se disperse”
Je me bute à ce rap
des fois je me dis “c’est tout ce qui nous reste”
J’réponds “ça je m’en tape, j’attends juste que la brume se disperse”
Je me bute à ce rap
des fois je me dis “c’est tout ce qui nous reste”
Refrain
Tout ce qui nous reste
On a vu des mauvais jours, on en verra des pires
Tant qu’on ajoute des pierres aux édifices, c’est cool
On a roulé sous l’orage, couru sous les pluies
Tenu la barre, sans sommeil et sans répit
Il nous reste des nuits à faire et des proches à perdre
Des plans à parfaire, des erreurs à ne pas refaire
Et des heures à tuer
Des oeuvres à laisser derrière, des occas’ à ne pas louper
Faire de chaque levé de soleil, une bénédiction
Mettre l’accent sur les actions
C’est tout ce qui nous reste (bis)
Représenter là où c’est chacun pour soi
Donner le meilleur de soi à chaque fois
Croiser le fer plutôt que de croiser les doigts
Se demander comment, ne plus demander pourquoi
Refrain
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5. |
Rififi à Malibu
01:14
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6. |
Back in the dayz
02:49
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Putain, ce beat me rappel une époque révolue, Dolorean
Je refais le film, le Bayou à la réal’
Grande gueule, qui voulait se faire entendre
Mais sans vraiment de fond
Pas de Google, pas de réseau, pas de Smart Phon
Back in the dayz (bis)
Je l’aborde avec le sourire, mec, il n’y a pas de malaise
On est passé par des squats sombres
Où les douilles se coulaient en beaucoup trop grand nombre
Chaque jour de l’été, sur un terrain de basket
Il y a plus personne à la salle
Vient, on rentre par la fenêtre
On était Iverson ou T-Mac en attaquant la peinture
Des signatures, bien à chier, qu’on griffonnait sur tous les murs
Comme tant d’autres, noctambulik
Pour se faire les bonnes cassettes
Faut rester le doigts sur REC jusqu’à l’aube
On apprend vite à poser nos voix sur un beat
A capter les cycles, à tout tenter
Laid-back, speed ou technique
A rouler nos bosses dans les rades
Pull-up les Sound Systems
Plus tard on ajuste les rides, les basses
On sample, on tape des patterns
Et là, il faut bien capter le truc
Leçon 1 : tendre l’oreille, faire silence et chut !
Les miennes en ont pris plein les feuilles
Je peux même pas toutes les énumérer
En cours, j’écris et je rap après la récré
Deux feuilles, la troisième est réservée à la rime
Pliée en huit, dans la poche, méthodiquement
Un texte dans chaque vêtement
J’en perds autant que j’en récite
Avec les meufs, ça marche pas, je suis bien trop dans mon trip
Je suis piqué, je peaufine mon style
Le soir on traîne en équipe
Quand je parle aux gamins de maintenant
C’est plus les mêmes classiques
Je rappais sur du Pete Rock, Erik Sermon
On kickait des boucles de James Brown, Nina Simone
Il y a avait ce truc de passation
Le nouveau ne chassait pas l’ancien
On se nourrissait du son comme on feuillette un bouquin
J’ai pas de nostalgie, à part, peut-être la voix de George Eddie
Et les futes larges, les highlights de Pippen ou Jordan
Les Boys-band faisaient le buzz, que ça reste où c’est
Je regrette peut-être les albums de Nas
Wu-Tang ou KRS, les caresses vocales d'Erykah Badu
“I Got 5 On It” qui passait partout
Ce délire a forgé mon style et ma mentalité
Mon rapport à la parole, m’a déparalysé
Back in the days, back in the days
Je vis pas dans le passé je marque juste une parenthèse (bis)
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7. |
Dub Fiction
04:17
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8. |
La flamme
04:15
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Donne-moi des notes que je sorte mon carnet des miennes
De sorte que je puisse poser les couleurs sur une nature morte
A la tienne !
Quelques centilitres “On the rocks”
Mes lyrics “on the rap”
Et puis des tonnes de vibes s’échappent
Redonne-moi la flamme
Donne-moi la gamme et un tempo
Une atmosphère, que je m’élève haut
Donne-moi la routine, que je me cale dessus
Qu’on communique
On parle tous le même langue, là
Pianote, pas de polémique
Laisse le truc s’élever dans les airs, seul et suit-le
Où qu’il t’emmène, redonne-moi l’étincelle
La flamme, la fournaise, je veux la voire frémir
Je veux planner, planner dans un bain de plaisir
Besoin de peu, juste une ballade dans les arpèges
Souffle sur la braise
Redonne-moi l’envie de briller, te fais pas prier
L’énergie, je te la prends pas
Je l’amplifie, je te la rends
Refrain
Fill me with heat and let me burn
Let me burn
Hey yo redonne-moi la flamme
Fous le faya dans le Bayou
Dès qu’il y a une bonne instru, on la sublime, on la flatte
On a connu des coups durs mais jamais perdu la flamme
Chaque couplet sens l’asphalte, la prod on la taffe
Motiv’ comme Dame dans le money time
Des fois, faut l’admettre
Ca rend pas net, ça rend fou
D’abord, c’était pour test, après c’est parti en live
Y passer des nuits blanches, c’était pas le deal, en soit
Mais quand on aime on ne compte pas
Et ça mes vrais gens le savent
Té-ma la folie quand je rappe
Si t’as pas compris, je m’en tape
Il y a que dans la musique qu’on se capte, ouais
Donne-moi la flamme, je crée des brasiers
Check les rimes, les phrasés
Laisse les flow agirent et redonne-moi la flamme
Refrain
Why can’t you jump into this
This gigantic fire x4
Raining down, smoke and ashes
Fire in the world, fire in the faces x2
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9. |
Fermeture
01:19
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LE BAYOU BAMBOU CLUB Angers, France
A la croisée des chemins, entre les marais fumants et l’asphalte brûlante, entre les blocs de
bétons et la case
isolée, là où durant six jours et six nuits, il flotte des airs de magie noire, on peut entendre la rumeur du Bayou Bambou Club...
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